Améliorer la performance d’une entreprise ne passe plus uniquement par des objectifs chiffrés ou des gains de productivité. Aujourd’hui, de plus en plus d’organisations intègrent la QVCT comme un véritable levier de transformation.
En agissant sur les conditions de travail, la QVCT contribue à réduire l’absentéisme, à renforcer l’engagement des collaborateurs et à instaurer un climat social plus serein. Autant de facteurs qui influencent directement la performance globale de l’entreprise.
Dans cet article, nous aborderons les liens entre bien-être et performance, leur impact, ainsi que les indicateurs clés à suivre pour piloter sa stratégie QVT sur le long terme.
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Quels liens entre QVT et performance au travail ?
La QVCT, une démarche globale
La Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT), telle que définie dans l’Accord National Interprofessionnel (ANI) de 2013, vise à concilier l’épanouissement des salariés avec la performance globale des entreprises.
Elle repose sur une approche pensée à l’échelle de toute l’organisation, qui questionne en profondeur la façon dont le travail est organisé et vécu.
Concrètement, elle s’articule autour de trois grandes dimensions :
- Les conditions de travail et d’emploi, qui englobent l’environnement physique, les horaires, l’ergonomie du poste de travail, la sécurité…
- La capacité d’expression et d’action, autrement dit la possibilité pour les salariés de s’exprimer sur leur quotidien professionnel et de participer aux décisions qui les concernent.
- Le contenu du travail, qui inclue par exemple l’intérêt des missions, le niveau d’autonomie, la reconnaissance perçue par les salariés ainsi que les perspectives d’évolution.
L’enjeu est de permettre aux collaborateurs de mieux faire leur travail, d’en tirer de la fierté, tout en contribuant à des objectifs collectifs. Comme le souligne l’ANACT (1), la QVCT permet d’intégrer les enjeux humains au cœur de la performance de l’entreprise.
La performance, des critères à (re)définir
Quand on parle de performance au travail, on pense immédiatement à la productivité. Pourtant, la performance ne se limite pas à cette notion.
Dit simplement, la productivité consiste à effectuer les mêmes tâches, plus rapidement.
La performance, elle, suppose de faire mieux, autrement, en mobilisant notamment l’intelligence collective, la créativité, en analysant les processus existants…
Il faut, ensuite, distinguer plusieurs formes de performance :
- Individuelle, lorsqu’elle dépend de l’implication ou des compétences d’un salarié.
- Collective, lorsqu’elle résulte de la qualité des interactions, de la collaboration ou de l’organisation.
- Organisationnelle, lorsqu’elle reflète la capacité de l’entreprise à s’adapter, innover et durer dans le temps.
La performance ne peut donc pas être mesurée uniquement à travers un tableau de bord financier. Elle inclut des critères économiques, bien entendu, mais également sociaux, environnementaux et humains : taux d’absentéisme, turnover, satisfaction client…
Pour un salarié, une journée réussie peut signifier un travail bien fait sans stress ; pour un manager, le bon fonctionnement d’une équipe ; pour la direction, des résultats et des clients satisfaits… Toutes ces dimensions doivent être prises en compte si l’on souhaite évaluer la performance de façon juste et pertinente.
Le lien entre qualité de vie au travail et performance
Améliorer la qualité de vie au travail est donc un catalyseur pour favoriser l’engagement, réduire les risques et améliorer les résultats, à condition d’être intégré à une démarche cohérente et durable.
QVT et performance : le lien en quelques chiffres clés
- Les employés heureux seraient en moyenne 31% plus productifs (2).
- 60% des collaborateurs se sentent plus motivés lorsque leur employeur prend des initiatives pour leur bien-être.
- Le bien-être au travail est considéré comme prioritaire par 46% des salariés (3).
- 81% estiment que les politiques de bien-être sont un critère clé pour choisir et rester dans une entreprise (3).
Si le lien entre QVT et performance existe bel et bien, il n’est pas automatique. L’impact fonctionne dans une dynamique de cause à effet : de meilleures conditions de travail entraînent un mieux-être général qui se traduit par un travail de meilleure qualité.
Autrement dit, ce n’est pas la politique QVT “en soi” qui génère de la performance, mais la façon dont elle est intégrée au quotidien de l’entreprise : en impliquant le management, en laissant plus d’autonomie aux équipes….
Une logique gagnant-gagnant à piloter dans la durée
La QVT est avant tout une démarche de transformation en profondeur, qui demande du temps, de l’expérimentation, et une implication collective à tous les niveaux de l’entreprise. Ce processus peut être long, et parfois difficile à évaluer dans l’immédiat.
C’est précisément ce délai entre l’action et les résultats visibles qui explique pourquoi beaucoup d’entreprises abandonnent leur démarche trop tôt. Faute de résultats, certaines initiatives restent superficielles ou se limitent à des « actions vitrines ».
L’exemple de l’entreprise Prayon, documenté par l’ANACT (1), illustre bien cette logique de long terme.
Cette PME du secteur chimique, déficitaire au moment de son rachat, s’est engagée dans une refonte complète de son organisation : redéfinition des postes, développement de la polyvalence des équipes, accompagnement des encadrants, participation active des salariés à la réorganisation…
Au fil des années, les effets de cette démarche se sont consolidés :
- les salariés sont restés fidèles à l’entreprise malgré une concurrence plus rémunératrice,
- la nouvelle organisation a permis plus de réactivité, d’autonomie et de coopération,
- et surtout, l’entreprise est redevenue rentable et a pu financer de nouveaux investissements.
Pour la direction, cette transformation n’a pas seulement amélioré la performance économique. Elle a aussi ancré une culture du bien-être au travail comme levier stratégique :
« Le bien-être et le développement de l’individu faisaient partie intégrante de notre projet. C’est devenu notre ADN. »
Quelles actions pour améliorer la QVT et la performance ?
Faire de la prévention santé et lutter contre l’absentéisme
L’absentéisme est un indicateur clé de la qualité de vie au travail, et l’un des plus coûteux pour les entreprises. Le Baromètre Absentéisme 2024 de WTW estime à environ 1 500 € le coût par salarié par an pour les entreprises. Dans certains cas, il est directement lié à l’insatisfaction ou au mal-être au travail.
À l’inverse, le bien-être au travail permet de préserver la santé, de renforcer l’engagement des salariés et de réduire les arrêts maladies. C’est pourquoi la prévention santé est le levier incontournable de toute démarche QVCT.
La nutrition fait partie intégrante de l’amélioration de la santé et de la sécurité au travail. En effet, une alimentation équilibrée influence directement l’énergie, la concentration, la régulation du stress et même la qualité du sommeil.

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Développer l’engagement par la reconnaissance et l’autonomie
L’un des moteurs les plus puissants de la motivation au travail est le sentiment d’être utile, écouté et reconnu. À l’inverse, l’absence de reconnaissance est régulièrement citée comme un facteur de désengagement et de départ volontaire.
Concrètement, voici quelques leviers à activer :
- Mettre en place de feedback réguliers et bienveillants.
- Valoriser les réussites individuelles et collectives lors des réunions d’équipe.
- Accorder une vraie marge de manœuvre dans la gestion des tâches, des horaires ou des méthodes.
- Associer les salariés aux décisions qui les concernent (via des ateliers, sondages, groupes projet).
Renforcer la qualité du lien social et managérial
Selon une étude, 8 salariés sur 10 déclarent que leur engagement dépend de la qualité de leurs relations avec leurs collègues. Cela influence directement leur bien-être, leur performance et leur capacité à coopérer.
Pour renforcer le lien social, une entreprise pourrait accorder plus de temps à la formation des manager à des formes de management bienveillant et à la gestion des conflits. Il est aussi nécessaire de créer des temps d’échange informels entre les membres des équipes (cafés, déjeuner, ateliers, teambuilding…).
L’ANACT suggère de mettre en place des « espaces de discussion sur le travail » pour détecter et traiter les “irritants”, ces petits dysfonctionnements du quotidien qui finissent par peser sur la motivation, la qualité du travail et la santé des équipes.
Intégrer la QVT dans les processus RH et RSE de l’entreprise
Enfin, pour être durable, une politique QVT doit s’inscrire dans la stratégie globale de l’entreprise, en lien avec ses engagements RH, managériaux et RSE.
Cela peut notamment passer par :
- L’utilisation d’indicateurs de qualité de vie et des conditions de travail dans les reportings RH (absentéisme, turnover, taux de satisfaction, signalements…).
- La co-construction d’un plan d’action QVT avec les représentants du personnel ou dans le cadre du dialogue social (en lien avec les engagements RSE : santé, égalité, inclusion, environnement de travail…).
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Mesurer la QVT et son impact sur la performance : quels indicateurs suivre ?
Difficile d’améliorer ce que l’on ne mesure pas. Évaluer la qualité de vie au travail et son impact sur la performance est essentiel pour piloter les actions stratégiques, les ajuster ou tout simplement en démontrer les résultats.
Pourtant, la QVCT est difficile à mesurer puisqu’elle touche à des éléments subjectifs : comment évaluer le ressenti des employés ? Leur bien-être ? La qualité des relations humaines ?
L’approche la plus pertinente reste le croisement d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs :
- Indicateurs RH : taux d’absentéisme, turn-over, accidents du travail, maladies professionnelles…
- Climat social : baromètres internes, enquêtes de satisfaction…
- Performance opérationnelle : qualité du travail, satisfaction client, taux d’erreur, délai de production…
Santé et bien-être : niveaux de stress perçus, charge mentale, équilibre vie pro/perso…
TA Nutrition, un outil de suivi intégré
TA Nutrition est une application de conseils nutritionnels dédiée aux salariés. Elle permet d’agir en prévention santé sur des problématiques comme la fatigue, le stress ou la concentration. À terme, les bénéfices pour les entreprises sont clairs : réduction du taux d’absentéisme, amélioration du bien-être au travail, renforcement de la marque employeur…
Les entreprises ont accès à un tableau de bord statistique en temps réel : nombre d’utilisateurs, durée des visites, contenus préférés. Un outil simple pour mesurer l’impact, et valoriser la démarche de prévention au sein de l’entreprise.
« Lors d’un audit QVT dans une usine de chimie, le programme d’accompagnement nutritionnel incluant l’application TA Nutrition a été désigné comme l’initiative de prévention préférée des salariés. L’entreprise a ainsi renouvelé son abonnement, convaincue de son impact positif sur le bien-être au travail. 80% des salariés de l’usine utilisent l’application. »
Quels sont les bénéfices à long terme d’une politique QVCT efficace ?
Investir dans la qualité de vie et des conditions de travail est un choix stratégique. Lorsqu’elle est pensée sur le long terme, la QVCT devient un levier puissant pour transformer durablement l’organisation.
Fidélisation des talents et baisse du turnover
Les salariés qui trouvent du sens à leur travail, se sentent écoutés et reconnus, ont bien moins tendance à quitter l’entreprise. Une démarche QVCT bien structurée pourrait réduire le turnover de 25 à 65 %. Cela signifie des économies sur les coûts de recrutement, une plus grande stabilité des équipes et une capitalisation sur les compétences internes.
Une meilleure agilité organisationnelle
Une entreprise qui prend soin de ses collaborateurs est aussi mieux armée pour faire face aux changements. Réorganisation, croissance, transformation numérique : les équipes bien accompagnées s’adaptent plus rapidement et avec moins de résistance. Le dialogue social, qui est un élément central de la QVT, devient un appui pour co-construire les évolutions.
Capacité d’innovation
La confiance, l’autonomie et le sentiment de sécurité psychologique sont des moteurs d’innovation. En cultivant un environnement de travail favorable, l’entreprise encourage la prise d’initiative et la créativité, à tous les niveaux.
Réputation et attractivité sur le marché
Aujourd’hui, la marque employeur repose autant sur la qualité de vie au travail que sur les rémunérations. Pour les nouvelles générations, le sens du travail, la culture d’entreprise et l’équilibre vie pro/perso priment souvent sur le salaire. Une entreprise qui valorise la QVT attire plus facilement des profils qualifiés et limite la fuite des talents.
Cohérence avec les enjeux ESG / RSE
Enfin, la QVCT est pleinement alignée avec les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Elle alimente la démarche RSE de l’entreprise en apportant des preuves concrètes de son engagement social : inclusion, égalité, prévention santé, participation. Autant de points clés aujourd’hui scrutés par les investisseurs, les partenaires et les candidats.
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Sources :
- Réseau Anact-Aract. (2019). QUALITÉ DE VIE ET PERFORMANCE AU TRAVAIL : DES LIENS À RENFORCER. Dans anact.fr.
- Achor, S. (2011, 23 juin). The happiness dividend. Harvard Business Review. https://hbr.org/2011/06/the-happiness-dividend
- Lajoinie, A. (2024, 16 avril). Bien-être au travail : 46 % des salariés le voient comme une priorité. Culture RH. https://culture-rh.com/ameliorer-bien-etre-sante-travail/